Résumé : |
Une Suisse tropicale ou il fait bon vivre, cette image du Togo retenue par nombre d'Occidentaux (non des moindres) jusqu'en 1990, s'effrite avec la crise economique et les tentatives de democratisation qui amenent le pouvoir a s'exprimer sans equivoque (violence militaire et discours d'Eyadema dont des extraits sont cites). L'auteur demonte les mecanismes de ce pouvoir par une analyse chiffree des forces armees, de leurs origines (a majorite Kabye), des financements (13 mds CFA en 1990), du mode de recrutement qui exalte la force physique, de la formation (importance de la cooperation militaire)...une armee (13000 h.) devenue milice personnelle, un chef qui beneficie encore des mythes fondateurs de son pouvoir et dont les adversaires ont sous-estime la capacite de s'y maintenir (la volte-face inattendue du 1er ministre de transition en temoigne). (IBISCUS). |