| Résumé : |
Depuis son arrivee au pouvoir en 1994, le Congres national africain (ANC) a renonce a son discours communiste pour engager une politique economique prudente et rigoureuse. Resultat : retour a la croissance et respect des grands equilibres. Mais en deux mois, le rand (la monnaie sud-africaine) a subi une erosion de 20% du fait d'operations speculatives, des rumeurs sur la sante du president N. Mandela, puis de la nomination d'un militant de l'ANC (Trevor Manuel) a la tete du ministere des finances. Les milieux d'affaires estiment que le gouvernement devra renoncer a sa politique de rigueur, car il devra faire des concessions au COSATU, la puissante confederation syndicale. Le financement des infrastructures necessaires est gene par un lourd endettement interieur. Pour y remedier, le gouvernement mise sur la privatisation partielle des grandes entreprises publiques et espere porter a 6% d'ici a l'an 2000 le taux de croissance grace a la politique d'ouverture et d'internationalisation de l'economie nationale. (IBISCUS-INADES). |
Centre IST Regards
Ajouter le résultat dans votre panierUne crise de confiance secoue l'economie sud-africaine. in Le Monde, no. 15943 ([30/04/1996])
