Résumé : |
Dossier special MAURICE qui retrace la progression economique de l'ile depuis son independance (1968). Le tourisme, la canne a sucre et le zone franche qui ont contribue a la reussite economique laissent encore la monnaie faible (1F = 2,43 roupies en novembre 1989). Sont commentes la formidable croissance qui lui fait progressivement quitter le rang des pays en developpement depuis une dizaine d'annees puis la diversification du secteur primaire, la modernisation et la diversification de l'industrie, la situation monetaire et financiere et enfin, la croissance de l'activite touristique. L'ensemble se clot sur un estimation des defis des prochaines annees.. Avec une superficie de 1985 Km2 et une population de 1 036 000 personnes, l'Ile Maurice a connu un taux de croissance de son PIB de 5,7% en 1989 et un taux de chomage de 6% alors qu'il etait de 18,9% en 1984 malgre une situation economique desastreuse au debut des annees 80 : 40% d'inflation et 23% de chomage. Pour s'en sortir, l'Ile Maurice a accepte l'austerite budgetaire, la liberalisation des prix et la mise au pas de sa fonction publique, mesures imposees en 1982 par le FMI (Fonds Monetaire International) et la Banque Mondiale. La diversification du secteur primaire n'est pas suffisante car en 1985, les valeurs d'exportation (the, elevage, peche, sucre) sont depassees par les exportations industrielles de la zone franche qui concentre 591 entreprises et emploie 89 080 personnes en 1988. Elle a exporte en 1987 pour 6,700 millions de roupies pour un montant d'investissement etranger de 183,203,340 millions de roupies. Les destinataires ont ete en 1987 la France (37,3%), les Etats Unis (24,2%) l'Allemagne Federale (13,3%), l'Italie (3,6%), la CEE (5,7%).Autres 5,5%. La situation financiere et monetaire ne progresse que tres lentement. Le PNB est de 5,4% en 1988 contre 8,1 en 1988 et le budget pour 1989-90 est deficitaire (-254,3 millions de roupies) mais la balance des paiements est positive pour 1989-90 (+2 394 000). Le secteur touristique continue sa progression : revenues + 48% entre 1987 et 1988. La commission de l'Ocean Indien (COI) regroupe les iles du Sud-Est de l'Ocean Indien (Maurice, Madagascar, les Seychelles, les Comores et la Reunion) depuis 1984 et permettra un developpement regional de l'economie Mauricienne. (IBISCUS-Min. COOPERATION) |