Résumé : |
Si officiellemnt l'economie birmane et toute son infrastructure commerciale sont controles par 23 organisations etatiques, il y a une "24eme organisation", celle de l'economie parallele. Reglement de toute transaction, transfert de fonds, approvisionnement divers, cette derniere s'avere d'une rare eficacite, et c'est sur elle que repose, en derniere analyse, la sante de l'economie nationale. Meme s'il est difficile d'en donner une estimation precise, les observateurs s'accordent sur l'importance du volume des echanges illicites en provenance des pays frontaliers - Thailande, Republique populaire de Chine, Bangladesh, Singapour et Malaisie -. Les birmans s'approvisionnent ainsi en objets plastiques, en pieces mecaniques, en produits alimentaires... en echange d'opium, de pierres precieuses, de jade, de perles, de riz et de teck. La Republique Populaire de Chine est le seul pays qui tente en accord avec la Birmanie de legaliser ce commerce, que la vegetation dense des regions frontalieres, la presence des tribus rebelles rendent particulierement difficile a controler. (IBISCUS-IREP). |