Résumé : |
L'Inde qui a voulu echapper a la domination du capital etranger, mais connait un vieillissement de son appareil industriel, s'ouvre a nouveau aux investissements etrangers, a la suite d'un pret du FMI en 1981 (5,8 milliards de dollars); le refus de la Banque asiatique de developpement de lui preter 2 milliards, l'oblige a se tourner vers les Banques privees etrangeres. Apres avoir rappele la situation economique de l'Inde face a des defis croissants et la situation du secteur bancaire national ou les benefices sont faibles, l'article montre la place et les possibilites des banques etrangeres. Celles-ci sont peu nombreuses (18 sur 205), ne traitent que 5 % du marche bancaire, mais peuvent jouer un role vital dans le developpement en facilitant la reindustrialisation de l'Inde, en attirant les capitaux des Indiens non-residents (ils sont 10 millions a l'etranger). Mais elles sont soumises a de nombreuses difficultes : lenteur et longueur des autorisations necessaires, taux d'imposition eleve, tres faible automatisation dans le pays, car le gouvernement et les syndicats craignent que cela augmente le chomage; d'ou lenteur, vols, fraudes, erreurs. (IBISCUS-SEDES) |