Résumé : |
Dans les sociétés africaines, les violations des droits de la personne humaine sont quotidiennes et répétées. Deux d'entre elles restent une grande préoccupation : la peine de mort et la torture. La peine de mort constitue le châtiment le plus cruel, le plus inhumain et le plus dégradant qui soit. Elle nie le droit premier de la personne humaine. A la veille du XXIe siècle, la peine de mort n'est plus acceptable. Pas moins de trente-trois pays prévoient la mise à mort pour des crimes de droit commun. Or toutes les études scientifiques montrent que la peine capitale n'est ni nécessaire ni exemplaire. Quant à la torture, elle est une pratique courante sur le continent. Au moins trente-sept Etats en font usage. Elle demeure fréquente dans les lieux officiels de détention. Interdire et sanctionner la torture, ce n'est pas se dérober au devoir de protéger tout être humain. Abolir la peine de mort, ce n'est pas faire l'apologie du crime ou de l'impunité. (IBISCUS-INADES) |