Résumé : |
Bien que le regime militaire de Freetown cherche a rendre le pouvoir aux civils, les elections generales prevues pour le 26/02/96 seront certainement reportees. Les operations de vote couteront au moins $ 17 ms. Malgre l'appel du Secretaire general de l'ONU, B. Boutros-Ghali, les bailleurs de fonds tardent a debloquer les aides promises (1/3 de la facture electorale). Or les ravages causes par la rebellion aux regions agricoles et minieres du Sud et de l'Est du pays ne lui permettent pas d'autofinancer sa transition democratique. Le chef de la rebellion, Foday Sankok (RUF), continue de refuser tout compromis. Quinze partis politiques ont pu etre legalises, mais le recensement necessaire a la confection des listes electorales n'a pas encore commence. Pour contenir la rebellion, le pouvoir militaire doit consacrer toutes ses ressources a l'achat d'armement. (IBISCUS-INADES) |