| Résumé : |
La coexistence de démarches scientifiques différentes, et parfois divergentes, autour de la question environnementale, en général, et de la problématique sahélienne, en particulier, soulève un débat épistémologique majeur. De fait, nous pouvons distinguer les protocoles spécifiques mis en oeuvre respectivement par les sciences dures (approche bioclimatique), les sciences souples (approche socioculturelle) et les sciences-carrefour (approche intégrée). En rapport avec ces globalités autosuffisantes à l'image des monades, complémentarité et interdisciplinarité fonctionnent plus comme collage, commode mais arbitraire, que comme modèle heuristique viable. Ainsi, le nouveau bloc scientifique ou disciplinaire que constituent les sciences de l'Environnement est toujours à la quête du paradigme opératoire autour duquel viendraient s'articuler ses différentes composantes. Mais ne retrouve-t'on pas dans la mise en rapport des théories de l'""auto-organisation"", de l'""auto-poïèse"" et de la ""systémique"", d'autre part, une piste plus féconde pour penser la réalité environnementale ? (Résumé d'auteur) (IBISCUS-ORSTOM). |
Centre IST Regards
Affiner la rechercheScience(s) et environnement : débats épistémologiques autour de la problématique sahélienne
