Titre : |
Pratiques et gestion de l'environnement dans les pays tropicaux. In Gestion de l'environnement en pays Sara (Tchad) : a propos du Parc de Manda |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Singaravelou, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Anne Marie Frerot, Auteur |
Editeur : |
Talence : Cret |
Année de publication : |
1997 |
Autre Editeur : |
Talence : Dymset |
Collection : |
Espaces tropicaux |
Importance : |
p. 337-341 |
Présentation : |
ill. : 1, Résumé : Français, Période étudiée : 1950-1994 |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-906621-28-2 |
Note générale : |
Journees de geographie tropicale du comite national de geographie commission "espaces tropicaux et leur developpement". No 6. 6-8 septembre 1995. Talence |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Elevage Environnement Société
|
Mots-clés : |
Reserve naturelle Gestion des sols Changement social Elevage pastoral Chasse Sacralisation de l'espace |
Résumé : |
Le Parc de Manda, situe en pays Sara au Tchad (9_ 20-9_ N - 17_ 45-18_ 20 E, 114 000 ha), Reserve de Faune classee depuis 1951, Parc National depuis 1965, beneficie d'une pluviometrie annuelle de 950 a 1 100 mm. Genereusement inonde par le fleuve Chari qui abandonne, en saison seche, un chapelet de grandes mares, ce milieu de savane ponctuee d'ilots de foret seche, aux sols essentiellement limono-sableux, a la faune abondante et variee, a ete deteriore par les guerres civiles et l'arrivee massive de pasteurs saheliens soumis a la secheresse.. "Pourtant, les populations peripheriques souhaitent la rehabilitation de cet environnement considere comme un patrimoine culturel (zone sacree utilisee pour les rituels animistes). Les rapports entre la societe locale et son espace ont un fondement religieux ; les autochtones sont les hotes des genies des lieux et l'acces au sol est commande par un contrat passe avec les dieux proprietaires du sol, d'ou la mission essentielle des chefs de terre ou d'eau, garants de la bonne marche de "La Nature" et de la gestion de l'environnement. La maitrise du sol est accordee par les dieux a une collectivite humaine soudee par un meme culte (gens du village, du terroir, du pays). Selon la tradition, les etrangers devraient demander un droit de cohabitation : la presence de populations allochtones n'ayant pas la meme gestion de l'environnement genere des conflits. Les pecheurs ne sont pas percus comme menacants, mais les eleveurs sont "les ennemies" : d'abord les transhumants, "de plus en plus nombreux chaque annee", au dire des habitants (en realite, cette migration depend de la pluviometrie annuelle en zone sahelienne, cependant les evenements politiques et la desertification des vingt dernieres annees l'ont amplifiee) ; ensuite les eleveurs qui se sedentarisent. Face a cette menace, les sedentaires locaux se rapprochent des autorites du Parc en esperant qu'elles feront barrage aux "envahisseurs". Faits aggravants, les troupeaux appartiennent souvent a des personnalites qui gravitent autour du pouvoir politique et ces mouvements d'eleveurs etant recents (annees 1980), l'absence de reglementation favorise l'anarchie. Au danger que representent les eleveurs, il faut ajouter l'obstacle des militaires. Dans le cas de Manda, outre les actes de braconnage isoles, mais repetes, les militaires du poste de Korbol chassent dans toute la region, en particulier a l'interieur du Parc. Entre autres mesures, surveillance accrue, sanctions et confiscation eventuelle de betail sembleraient s'imposer (REGARDS-Res. auteur). (REGARDS-CNRS) |
Mots-clés géographiques : |
Tchad ; Sara; Manda |
Type de document Regards : |
Congrès |
Identifiant Regards : |
3914 |
Permalink : |
https://www.cist-regards.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=147060 |
| |