Titre : |
La démolition des ensembles de logements sociaux : l'urbanisme entre scènes et coulisses |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Agnès Berland-Berthon, Auteur ; Jean Dumas, Directeur de thèse ; Université Michel de Montaigne Bordeaux 3, Organisme de soutenance |
Editeur : |
Pessac : Universite Michel de Montaigne Bordeaux 3 |
Année de publication : |
2004 |
Importance : |
p. 256 + 227 |
Présentation : |
bibliogr. 27 p., ill., photogr. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Etat - Administration Géographie Politique Société Urbanisme
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Mots-clés : |
Logement a faible cout Politique urbaine Politique du logement Role de l'etat Habitat urbain Collectivite locale Renovation urbaine Vie quotidienne Archeologie Architecture Banlieue Quartier residentiel Action sociale Reforme administrative Civilisation Ville Societe urbaine Sociologie urbaine Droit public Droit social Democratie Integration sociale Gestion de projet Gestion urbaine Commune Urbanisation Ideologie Organisation de l'espace Amenagement du territoire Pouvoir public Projet urbain Projet patrimonial Logement social Parc social public Démolition Urbanité Intégration urbaine Bailleurs sociaux Renouvellement urbain Patrimoine public Aménagement de l'espace |
Résumé : |
La démolition des immeubles de logements sociaux est présentée aujourd'hui comme un mode d'action légal et légitime de la gestion patrimoniale d'un parc social public obsolète et de la gestion urbaine des "cités de la politique de la ville". En réponse à des demandes de démolition, tout d'abord ponctuelles et localisées, puis de plus en plus nombreuses et diversifiées, l'Etat va opposer jusqu'en 1988 à cet "impensable" de la démolition le référentiel réparateur d'une politique de réhabilitation généralisée à l'ensemble du parc social. Le développement des politiques urbaines locales conduira l'Etat à reconnaître à la démolition une première légitimité administrativement encadrée en 1996 dans le cadre des projets urbains. L'usage en sera banalisé en 2001 au nom du renouvellement urbain et de la reconnaissance des limites de la politique de la ville à réduire les phénomènes de ségrégation socio-spatiale contraires à l'idéal républicain de la "ville égalitaire". Le temps long de la résistance de l'Etat français à transférer à l'espace public local l'arbitrage du recours à la démolition d'un patrimoine public à vocation sociale est analysé ici à l'aide des outils de la science politique, et plus particulièrement ceux de l'analyse des politiques publiques et de l'approche non-décisionnelle. Ceux-ci permettent de révéler les contradictions internes des systèmes d'action concrets constitués par les trois partenaires interdépendants de la mise en oeuvre de la politique du logement social, que sont l'Etat, les collectivités locales et les bailleurs sociaux. Pensé "entre scènes et coulisses", entre résistances et cessions aux réalités du terrain, l'aménagement de l'espace est considéré ici comme le produit contigent de stratégies d'acteurs aux intérêts divergents, dont le sujet de la démolition nous permet d'étudier les modalités de production (Résumé auteur). |
Mots-clés géographiques : |
FRANCE ; Douai ; Beauvais ; Meaux ; Venissieux ; La Courneuve (86) ; Bordeaux ; Cenon ; Talence |
Travaux universitaires : |
Th. Doct. : Aménagement de l'espace et urbanisme : Université Michel de Montaigne Bordeaux 3 : Pessac |
Type de document Regards : |
Thèse |
Identifiant Regards : |
53603 |
Permalink : |
https://www.cist-regards.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=160236 |