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Auteur C. De Wilde |
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Pindanoten voor de ontluikende industriele revolutie. Een alternatieve kijk op de Belgische commerciele expansie in West-Afrika (1844-1861) / J. Everaert in Bulletin des séances de l'Académie royale des sciences d'Outre-mer, vol. 37, no. 3 ([01/09/1991])
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Titre : Pindanoten voor de ontluikende industriele revolutie. Een alternatieve kijk op de Belgische commerciele expansie in West-Afrika (1844-1861) Titre original : Des cacahuetes pour la revolution industrielle naissante. Une appreciation alternative de l'expansion commerciale belge en Afrique Occidentale (1844-1861) Type de document : texte imprimé Auteurs : J. Everaert, Auteur ; C. De Wilde, Auteur Année de publication : 1991 Article en page(s) : p. 317-438 Note générale : ill. : 1, bibliogr. : notes, tabl. : 3, photogr. : 3, cartes : 2, Période étudiée : 1844-1861 Langues : Néerlandais (dut) Catégories : Agriculture
Commerce
SociétéMots-clés : Arachide Histoire economique et sociale Commercialisation Histoire coloniale Résumé : Une vulgarisation impregnee de patriotisme glorifiant l'incident de Boke, renforcee par l'approche diplomatique de la part de R. Massinon (1965), a donne corps au "mythe Cohen". Celui-ci presente l'immigrant marseillais comme l'initiateur et l'unique champion de l'experience coloniale belge en Senegambie, tout en negligeant les motifs ainsi que l'apport des autres acteurs.. "Pousse par la frustration de se rehabiliter en tant qu'homme d'affaires, Cohen menait une strategie sans scrupules dans laquelle il impliqua successivement plusieurs armateurs-negociants (Bruxelles, Gand, Anvers), qui, du reste, faisaient souvent banqueroute. Cependant, la primeur (Mai 1844) du trafic des arachides revient a P. Vincent, un tordeur d'huile gantois a echelle industrielle, qui en importait plus de trente cargaisons. Un concitoyen, le cotonnier J.L. Decoster, exploite d'ailleurs par les ambitions de Cohen, avait deja acquis un comptoir commercial a Rapass bien avant que le capitaine de marine Van Haverbeke y passait les fameux contrats de concession. Finalement, le rayon d'action du negociant anversois H. Serigiers portait bien au Sud de la Senegambie, en depassant meme le golfe de Guinee. L'echec de la penetration belge au Rio Nunez s'explique essentiellement, d'une part, par l'indecision du gouvernement devant la necessite d'adopter une formule d'exploitation qui combinerait une compagnie a une factorerie africaine ; d'autre part, par l'attitude ambigue des milieux d'affaires, bien interesses aux subsides, mais peu inclines a prendre des risques commerciaux. En 1859 enfin, les soi-disant "Rivieres du Sud" seront mises sous tutelle francaise (Res. auteur). (REGARDS-CNRS) Mots-clés géographiques : Ziguinchor ; Fatick ; Kaolack ; Gambie ; Senegambie; Rio Nunez Type de document Regards : Article de périodique Identifiant Regards : 15176 Permalink : https://www.cist-regards.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=17559
in Bulletin des séances de l'Académie royale des sciences d'Outre-mer > vol. 37, no. 3 [01/09/1991] . - p. 317-438[article]