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Auteur Claire Guenat |
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Le Zaï : fonctionnement, limites et amélioration d'une pratique traditionnelle africaine de réhabilitation de la végétation et de la productivité des terres dégradées en région soudano-sahélienne (Burkina faso) / Eric Roose in Échos du cota, no. 83 ([01/06/1999])
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Titre : Le Zaï : fonctionnement, limites et amélioration d'une pratique traditionnelle africaine de réhabilitation de la végétation et de la productivité des terres dégradées en région soudano-sahélienne (Burkina faso) Type de document : texte imprimé Auteurs : Eric Roose, Auteur ; Vincent Kabore, Auteur ; Claire Guenat, Auteur Année de publication : 1999 Article en page(s) : p. 3-12 Langues : Français (fre) Catégories : Agriculture Mots-clés : Defense et restauration des sols Amendement du sol Zai Résumé : Dans la zone soudano-sahélienne semi aride, les techniques conventionnelles de réhabilitation des terres sont limitées et coûteuses. Il nous a donc paru intéressant d'étudier en détail le "zaï". une pratique traditionnelle mossi de récupération des terres dégradées par la culture ou le surpâturage, et de tester quelques améliorations des pratiques du zaï sur la production de sorgho et sur la diversité des herbes (vingt-trois espèces) et arbustes fourragers (treize espèces) qu'elle permet de réintroduire progressivement. Le zaï est un système complexe de restauration de la productivité des terres faisant appel à un apport localisé de matières organiques, aux termites pour perforer la croûte de battance, à la capture des limons éoliens, à l'infiltration localisée du ruissellement, au travail profond du sol et à la culture en poquet du mil ou du sorgho, suivant que les sols sont perméables ou limono-argileux. Des enquêtes au nord-ouest du Burkina ont montré l'intérêt, les limites et la diversité des pratiques du zaï en fonction de la texture du sol et de la disponibilité en fumure organique et en main-d'oeuvre. L'expérimentation pendant deux ans sur deux sols de potentialités nettement différentes (sol ferrugineux tropical superficiel et sol brun profond) a permis de comprendre l'importance de la réserve hydrique et du travail du sol, ainsi que des apports d'eau et d'éléments fertilisants, organiques et minéraux. Par rapport à la technique traditionnelle, l'amélioration du zaï a également permis d'augmenter substantiellement la production en grain (de 150 à 1 700 kg/ha) et en paille (de 500 à 5 300 kg/ha) sur un sol brun profond, et de réintroduire une grande diversité de plantes utiles pour relancer les processus naturels de restauration des sols par la jachère. Mais, si la pratique du zaï a augmenté la production de biomasse, on n'a pu déceler aucune variation significative des propriétés liées généralement à la fertilité des sols (pH, matière organique, cations échangeables, P et N) au bout de deux années d'expérimentation. Paradoxalement, la restauration de la productivité du sol et la réhabilitation de la couverture végétale seraient donc plus rapides que la restauration des caractéristiques physico-chimiques du sol. (Résumé de la revue) (IBISCUS-CID OUAGADOUGOU) Mots-clés géographiques : Burkina Faso Type de document Regards : Article de périodique Identifiant Regards : 255 Permalink : https://www.cist-regards.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=390
in Échos du cota > no. 83 [01/06/1999] . - p. 3-12[article]