Résumé : |
En raison de la disparition rapide de la foret naturelle que les reboisements sont loin de combler (2.000 a 3.000 ha/an) la conservation d'un vaste bloc forestier couvrant 330.000 ha en 1973 se justifie pour des raisons scientifiques, sociales, economiques et ecologiques (climatologie, pedologie, hydrologie). Un decret de 1977 porte redefinition des limites du parc de TAI et creation d'une zone de protection integrant un nouvel ecosysteme (region de la MOUMO). La premiere partie de cet article passe en revue la description de l'environnement relatif au milieu physique (geologie, climat, sol, hydrographie), et au milieu biotique : vegetation, flore, faune, ainsi que l'action de l'homme. En particulier, les consequences de l'exploitation papetiere, de la construction du barrage de BUYO, du braconnage dans le parc national. Dans la seconde partie, l'auteur etudie l'amenagement du parc et de sa zone de protection et envisage 3 programmes d'amenagement destines a assurer la protection, la connaissance et la mise en valeur d'un patrimoine ecologique : Programme 1 - Delimitation et surveillance basees sur l'organisation des zones reglementees (status, delimitation, controle des defrichements...) sur des mesures d'accompagnement telles que la creation d'une brigade itinerante dotee de moyens en personnel efficace et un materiel. Programme 2 - L'ouverture du parc aux visiteurs permettant d'envisager des amenagements touristiques futurs. La lutte contre le braconnage par la restriction de la vente de l'ivoire en Cote d'Ivoire. Creation de centres d'accueil dans les sites touristiques privilegies (Mont NIEHOKOUE). Programme 3 : Recherche scientifique et equipements : Les recherches doivent s'orienter essentiellement vers l'elephant considere comme le principal disseminateur d'une forte proportion d'arbres forestiers. (IBISCUS-BDPA) |