Résumé : |
Depuis le début du mois d'avril, le nombre de victimes de tueries et d'attentats à la bombe pourrait atteindre 350. Les actes de barbarie se succèdent à l'approche des législatives du 5 juin. Le 21 avril se clôturait le dépôt des candidatures. A l'exception du FIS, tous les grands partis politiques sont au rendez-vous. Etre présent à l'Assemblée Nationale reste le seul moyen de se faire entendre dans un pays où l'Etat contrôle tous les grands moyens d'information. Les principaux responsables politiques vont s'affronter dans la capitale : Saïd Saadi du RCD, Rheda Malek de l'ANR et Ahmed Ouyahia à la tête du nouveau parti, le RND, qui fédère les soutiens au président Zéroual. Ahmed Ben Bella, avec le MDA, a choisi de boycotter le scrutin, et Hocine Aït Ahmed, président fondateur du FFS, ne se présente pas. Le chef des islamistes modérés, Mahfoud Nanah, qui se réserve pour les présidentielles, ne sera pas candidat non plus, mais son parti, rebaptisé Mouvement de la Société de paix, espère confirmer son score de 25 % aux dernières présidentielles. Le FLN, déserté par de nombreux membres au profit du RND, a rencontré des difficultés pour choisir ses têtes de listes. Le gouvernement algérien a demandé à plusieurs pays, dont la Suède, et à des organisations internationales (ONU, OUA et Ligue arabe), d'envoyer des observateurs aux élections du 5 juin. (IBISCUS-CFD) |