Résumé : |
Dans un rapport rendu public le 17 janvier, le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, a recommandé le retrait de la Mission des Nations unies en Angola (MONUA), en raison de la reprise de la guerre civile. La MONUA est composée de près d'un millier de " casques bleus " chargés de superviser l'application des accords de paix signés à Lusaka en 1994. La plupart devraient avoir quitté le pays d'ici au 20 mars. Le secrétaire général adjoint, chargé de la sécurité, Nenon Sevan, n'a pas réussi, au cours de son séjour en Angola, à établir la responsabilité des tirs qui ont abattu les deux avions de l'organisation et entraîné la mort de 23 personnes. En privé, des diplomates, accrédités à l'ONU, estiment que les forces gouvernementales et l'Unita avaient autant de raison l'une que l'autre d'abattre les avions. De son côté, le président dos Santos a déclaré, en présentant ses voeux aux diplomates en poste à Luanda, espérer que le mandat de la MONUA, qui expire fin février, ne sera pas prorogé par le Conseil de sécurité. Le président a notamment reproché la " partialité " et le " mauvais jugement " de l'ONU qui ont conduit à son échec et au " déraillement du processus de paix ". (IBISCUS-AFD) |