Résumé : |
L'agriculture ivoirienne constitue la principale activite du pays avec 33 % du PIB. Les responsables et les bailleurs de fonds s'attachent a resoudre les problemes du pari sur le developpement durable. Le pays doit s'imposer des programmes d'intensification et de diversification des productions agricoles, developper la recherche, la vulgarisation et les investissements. Des actions semblent necessaires en vue d'un demantelement du monopole des transports vers l'exterieur. La question de la gestion se pose de maniere fondamentale et l'on s'interroge sur le role de l'Etat dans l'avenir concernant les societes encore impliquees dans l'agriculture.. L'intensification et la diversification representent les principaux defis a relever par le pays. La croissance economique et la demographie permettent de proceder a une premiere identification des caracteristiques du developpement rural et des orientations a donner. La recherche agronomique necessite une meilleure adaptation aux besoins et une restructuration, notamment, au niveau des collections genetiques. Le systeme foncier rural est a reviser et doit beneficier d'une vaste operation sur l'ensemble du pays (cadastrage, gestion des espaces ruraux, environnement). Les financements apportes a l'agriculture doivent repondre davantage aux besoins des producteurs. La politique de commercialisation des produits de base demande une readaptation et de nouvelles impulsions de l'Etat, notamment, dans le domaine des informations des marches. La reaction et les opinions du secteur rural constituent des criteres determinants en matiere de politique d'avenir a mener dans les secteurs agriculture, population et environnement. D'importants efforts restent a accomplir au niveau des plans de privatisation des entreprises dont les rythmes apparaissent insuffisants. (IBISCUS-BDPA SCETAGRI) |