Résumé : |
Apres les elections presidentielles au Cameroun et un peu partout en Afrique une constation s'impose. Lorsqu'un chef de l'Etat est prealablement depouille de ses pouvoirs par une conference nationale, il est battu: Kerekou, Sassou Nguesso. Lorsqu'il a eu l'habilete de refuser la conference nationale, d'anticiper les elections ou tout simplement de tenir, il gagne: Houphouet, Ould Taya, Compaore, Dos Santos, Biya. Seule exception a ce jour, le Zambien Kenneth Kaunda a ete econduit par les urnes alors qu'il disposait toujours en theorie de l'integralite de ses prerogatives. En fait, Il ne detenait plus en pratique le pouvoir. Le scrutin presidentiel a un tour tel qu'il a ete pratique au Cameroun a ete un piege pour l'opposition divisee. Mais piege egalement pour le pouvoir qui se voit accuser par ses adversaires d'etre minoritaire. Les Americains imposent les programmes d'ajustement structurel: ils ont donc compris l'interet qu'ils ont a soutenir une nouvelle generation d'opposants capables de respecter les mesures d'ajustement. Exemple: le Cameroun, ou le mouvement nationaliste, religieux, et a coloration antifrancaise, de John Fru Ndi, beneficie du double soutien des jeunes chomeurs et de l'ambassade americaine. (IBISCUS-INADES).. |