Résumé : |
Par differents auteurs, quatre articles font le point sur la situation au Cambodge, peu claire sur le plan de la politique interieure. A envisager en urgence : des actions de deminage en previson d'un retour trop precipite de refugies (36000 invalides sont deja denombres). En l'absence de toute donnee economique et demographique, les operations de "reconstruction" (enumerees et chiffrees globalement a $2 mds) seront lentes et difficiles a monter. A court terme, on compte sur le developpement du tourisme : 1542 visiteurs en 1990 et deja 9000 pour les 4 premiers mois de 1991. On compte egalement sur les investissements etrangers et la tres bonne volonte des bailleurs de fonds.. Parmi ceux-ci, le plus important, le Japon, envisage de reunir tous les donneurs d'aide a Tokyo en mars pour une coordination necessaire. Le secteur prioritaire sera l'infrastructure des transports : les 15000 km. qui constituent le reseau routier sont largement hors d'usage, ainsi que les 4000 ponts (detruits a 80%), et le transport ferroviaire. En deuxieme priorite, l'agriculture et notamment la production de riz qui ne suffit plus a nourrir la population (a 90% agricole) alors que le Cambodge exportait 500000 tonnes par an a la fin des annees 60. De plus, pour remettre en etat les terres arables qui, pour la plupart, sont situees au nord-ouest (anciennes zones de combat), il faudrait tracteurs ou betes de trait. Des investissements prives vont permettre l'exploitation de forets, celle de petrole offshore et la production de caoutchouc par des societes etrangeres (Taiwan, Thailande, Singapour, France...). (IBISCUS-Min. AFFAIRES ETRANGERES) |