Résumé : |
La baisse des prix du petrole a des effets redoutables sur le budget algerien. Pour assainir l'economie, le gouvernement donne priorite a l'agriculture et a la productivite industrielle.. Depuis janvier 1986, le secteur prive national est completement rehabilite. Avec la recession des prix du petrole, les recettes d'exportations qui proviennent a 98 % des hydrocarbures, ont fondu de 12,5 milliards de dollars en 1985 a moins des 8 milliards en 1986. Pour 1987, les besoins de financement de l'Algerie devraient etre de 4,3 milliards de dollars. La loi de finances 1987 prevoit 108 milliards de dinars de depenses (63 pour les depenses de fonctionnement et 45 pour les depenses d'equipement). Sur ces 45 milliards, 22 % sont consacres a l'agriculture et l'hydraulique, secteurs desormais prioritaires. Les recettes budgetaires sont arretees a 96 milliards de dinars, en augmentation de 6 % par rapport a 1986. Pour sa part, le plan annuel consacre 89 milliards de dinars a l'investissement soit 3 milliards de moins qu'en 1986. L'inflation est proche de 18 %, le chomage atteindrait 17 % de la population active. Cependant les efforts consentis commencent a porter leurs fruits : en 1985, l'agriculture a enregistre une progression de 25 % par rapport a 1984. Ceci est du a l'amelioration de l'encadrement et de l'equipement ainsi qu'aux prix incitatifs consentis a la production. L'article fait egalement un point sur le gaz. (IBISCUS-SEDES) |