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Titre : |
Dark horse to front runner |
Titre original : |
Comment la thailande, cet outsider, a pu arriver en peloton de tete ? |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Philip Bowring, Auteur |
Année de publication : |
1987 |
Article en page(s) : |
p. 68-74 |
Langues : |
Anglais (eng) |
Catégories : |
Commerce Economie Finances
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Mots-clés : |
Croissance economique Politique economique Commerce international Investissement |
Résumé : |
La Thailande, nation la plus performante de l'ASEAN depuis ces dernieres annees, semble s'assurer de bonnes realisations pour les annees a venir. L'essor des exportations de produits manufactures, favorise par la devaluation du Bath en 1984 et le declin du cours de la devise, liee au dollar US, a porte sur un certain nombre de produits cles. L'afflux de capitaux japonais, attires par les faibles couts de production offerts par la Thailande, a convaincu nombre d'observateurs que ce pays entrait dans l'age d'or.. "Parmi les pays de l'ASEAN, la Thailande fait preuve d'un dynamisme remarquable : si les taux de croissance des pays de la zone varient de 0.5 % a 4.2 % entre 1983-87, celui de la Thailande s'eleve a 5.2 %. Les principales raisons de ces performances s'expliquent par le declin des prix du petrole, mais aussi par le declin des taux d'interets et l'afflux des liquidites. Le declin du Bath par rapport au yen explique pour partie l'afflux des capitaux japonais dans les industries exportatrices du pays; une partie de l'impulsion vers l'exportation provenant des firmes thailandaises et/ou sino-thai. Toutefois les investissements etrangers pour l'exportation ont peu de relation avec les entreprises nationales existantes, l'attrait de la Thailande residant essentiellement dans les avantages comparatifs (cout de la main d'oeuvre) offerts. La demande interieure va etre amenee a jouer un role de plus en plus important dans le developpement economique du pays, et son affirmation passera necessairement par l'amelioration du niveau de vie du secteur rural (80 % de la population). Le fait que le secteur manufacturier contribue pour 22 % a la formation du PNB (agriculture : 19 %) semble etre davantage le reflet de la faible productivite de l'agriculture que d'une consolidation de l'industrialisation. Les capacites des agriculteurs a repondre aux sollicitations du marche international ont fait son succes, mais la contribution de l'agriculture au PNB decline - la croissance industrielle est dependante des exportations; ameliorer la position de l'agriculture thai sur les marches en expansion suppose que la croissance agricole sache allier une augmentation de la productivite des terres - la logique de croissance anterieure reposant sur l'extensif - a une production a valeur ajoutee plus forte. Source de devises, l'agriculture est aussi la principale pourvoyeuse d'emplois; mais les pressions sur les revenus agricoles sont fortes : l'inegalite des revenus entre populations ubaine et rurale est extremement marquee. L'epargne est restreinte (18 % du PNB entre 1982-85), et le niveau d'investissement est faible (20 %).Le secteur nationalise est globalement deficitaire, et le fonctionnement du tissu industriel est penalise par le systeme de taxation qui a favorise l'integration verticale des firmes. (IBISCUS-IREP) |
Mots-clés géographiques : |
Thailande |
Type de document Regards : |
Article de périodique |
Identifiant Regards : |
23575 |
Permalink : |
https://www.cist-regards.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=26992 |
in Far Eastern economic review > vol. 136, no. 26 [25/06/1987] . - p. 68-74
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