Résumé : |
Dix huit ans apres la reforme agraire peruvienne, le probleme de la terre agite une nouvelle fois le monde paysan.. "Le Perou avec 1 million d'hectares de terres cultivables (le coefficient terre-homme le plus bas du continent) doit nourrir 20 millions de personnes. Le gouvernement se lance donc dans "la reforme de la reforme agraire". Cette derniere est socialement incomplete car 2 paysans sur 3 sont restes en marge de la redistribution, techniquement deficiente en raison de l'absence de credits et d'assistance et d'une politique de prix favorisant le secteur urbain, economiquement sterile puisque le deficit alimentaire s'est creuse (400 millions de dollars d'importation en 1986 en ble, mais, huile, viande, lait, sucre...). L'auteur s'attache essentiellement : au departement de Puno ou 2% de la terre seulement sont cultivables et aux cooperatives sucrieres. Dans l'immediat, des mesures ponctuelles, qui favorisent les agriculteurs, sont prises : controle des prix des engrais, rabais sur les importations d'equipement agricole, diminution des taux d'interet bancaires, creation de prix-planchers pour certains produits. Ces mesures ont permis de battre plusieurs records : +4% de croissance de la production agricole en 1986, record des surfaces cultivees. Le produit brut du secteur en 1987 pourrait augmenter de 8% alors que la population s'accroitrait de moins de 3%. (IBISCUS-SEDES) |