Titre : |
Conditions et limites de l'insertion du Bresil dans les echanges mondiaux du soja |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
V. Leclercq, Auteur |
Editeur : |
Montpellier : Inra |
Année de publication : |
1988 |
Autre Editeur : |
Montpellier : Ensam |
Collection : |
Etudes et recherches |
Importance : |
103 p. |
Présentation : |
ill., tabl., cartes, bibliogr. : 9 p., Résumé : Français, Anglais, Portugais, Période étudiée : 1945-1985 |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-7380-0032-3 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Agriculture Agro-industrie Commerce
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Mots-clés : |
Soja Tourteau Marche mondial |
Résumé : |
Comment le Bresil a-t-il pu devenir le premier exportateur mondial de tourteau et d'huile de soja ?. "Une comparaison des couts de production de soja au Bresil et aux USA ne permet pas de mettre en evidence un avantage bresilien ; le boom du soja au Bresil doit s'interpreter dans le cadre de la modernisation agricole qui prend forme a la fin des annees 1960. L'Etat joue un role fondamental dans ce processus. Par le biais du credit rural subventionne, il accelere la modernisation technique des producteurs. En imposant des quotas d'exportation sur la graine de soja et en favorisant fiscalement le tourteau et l'huile, il facilite l'expansion rapide d'une industrie nationale de trituration. Cette politique se traduit pour les producteurs par un prix inferieur au prix international. L'huile de soja represente 90 % des huiles consommees, grace au controle des prix exerces par l'Etat. En revanche, l'utilisation de tourteau dans l'elevage est limitee par le faible pouvoir d'achat moyen et les deux-tiers de la production sont exportes. Dans les annees 1980, le secteur soja se trouve confronte aux difficultes de financement du secteur primaire par l'Etat, du fait de la crise financiere, et a la relance de la concurrence sur le marche international. L'elimination de la subvention par le biais du credit rural se traduit par une hausse rapide des couts de production, hausse qui doit etre compensee par un desengagement de l'Etat de la commercialisation, pour permettre aux producteurs d'obtenir un prix proche du prix international. L'evolution du prix international est alors determinante ; lorsqu'il baisse, comme en 1984 et 1986, les producteurs les moins productifs decapitalisent, mais le prix de l'huile n'est pas controle par l'Etat ; en revanche, une hausse du prix international comme en 1983 et 1987 freine l'elimination des producteurs, mais se traduit par un retablissement du controle des prix (Res. auteur). (REGARDS-CNRS) |
Mots-clés géographiques : |
Bresil |
Type de document Regards : |
Ouvrage |
Identifiant Regards : |
22639 |
Permalink : |
https://www.cist-regards.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=150444 |
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