Résumé : |
La Libye revolutionnaire et arabe, apres avoir vainement cherche, pendant des annees, a faire corps avec l'Afrique septentrionale arabe, connait, dans l'application de sa politique exterieure, les difficultes propres a certaines options. Ce ""temps des contraintes"", fruit de son identite et de son petrole, l'ouvre a l'Afrique subsaharienne combattante et a l'URSS. Mais cette cooperation militaire s'avere une tentative perilleuse.. ""Le tableau geopolitique africain se deroule pour laisser apparaitre trois grandes periodes. Il permet, en premier lieu, un contact avec la Libye en quete d'osmose, dans l'univers culturel arabe, tant sub-regional que regional. Ceci conduit a la constatation froide d'une impossibilite d'alliance et a l'evanouissement d'un reve longtemps caresse. Y fait suite l'appreciation de ce qui fonde l'autorite relative du pays et lui octroie une audience africaine voire internationale. L'emergence de cette nouvelle influence plonge ses racines dans la force d'une economie petroliere et la puissance d'un phenomene religieux (l'Islam) omnipresent faisant des lors office de levier. Mais le poids et l'identite culturels sont les bienfaits du pactole engendrant, sur le plan politique, des atermoiements dans la conduite a tenir face a l'URSS et a certains pays africains. L'ultime vision offre l'image d'une puissance solitaire et frustree, celle d'un pays en proie a des echecs repetes, mais toujours tente de succomber aux charmes suaves d'une volonte de domination africaine. Les ensembles geographiques cites concernent, pour le nord, d'une part l'Egypte et le Soudan, de l'autre la Tunisie, le Sahara occidental, la Mauritanie, le Maroc et l'Algerie ; Dans la partie subssaharienne, les Etats ""progressistes"", l'Afrique orientalo-centrale, l'Ouganda, l'Afrique de l'ouest, le Tchad qui represente a lui seul un symbole. (IBISCUS-Min. COOPERATION) |