Titre : |
Kinshasa, ville en suspens. . . Dynamique de la croissance et problemes d'urbanisme : etude socio-politique |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
R. De Maximy, Auteur |
Editeur : |
Paris : Orstom |
Année de publication : |
1984 |
Collection : |
Travaux et documents de l'orstom |
Importance : |
476 p. |
Présentation : |
ill., tabl., photogr., bibliogr. : 36 p., Période étudiée : 1984 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Démographie Génie civil Urbanisme
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Mots-clés : |
Capitale Croissance urbaine Equipement collectif Planification urbaine Population urbaine Site urbain Urbanisme Zone industrielle Armature urbaine Discrimination raciale |
Résumé : |
Approche socio-politique, systematique et thematique des problemes que pose Kinshasa (references a des etudes de cas de quartiers de la ville d'aujourd'hui). Des la premiere organisation historique de la ville, la composition urbaine s'organise sur un mode dualiste, expression spatiale et construite de l'idee d'eux-memes et des populations soumises, que se font les colonisateurs. La construction du chemin de fer Matadi-Leopoldville, a provoque son premier essor. Son developpement a ete soumis aux realisations economiques et sociales des Europeens qui ont agi dans l'esprit de leur systeme. La demographie est un indicateur aise de la croissance urbaine : en 1925 la ville ne comptait guere plus de 20 000 habitants, atteignant 1 300 000 h. en 1971. Le phenomene de l'auto-construction et des extensions qui caracterisent l'urbanisme apres l'independance sont le fruit d'une conjonction du besoin de se loger et du desir de s'enrichir a tout prix. Parallelement s'opere une densification des quartiers existants. De cette croissance est sortie une ville rompue (apartheid), eclatee, aux quartiers separes. L'inadequation de l'urbanisation dans les sites collinaires accentue leur destruction par l'erosion. Rares sont les dossiers de construction qui transitent par les circuits administratifs (500 par an contre 30 000 logements en auto-construction). L'urbanisation d'aujourd'hui est soumise aux exigences d'une classe de nantis. Un classement hierarchique des zones selon les groupes et leur milieu traduit la segregation sociale qui existe a Kinshasa. C'est dans la ville africaine que la citadinisation, mutation sociale et acculturation, sont les plus avancees. Si les nouvelles cites et cites planifiees correspondent aux besoins du Kinois, d'autres quartiers integres n'y correspondent pas du fait de degradation, sur-usage, etc... (ils abritent plus d'un million de personnes en 1981). Kinshasa, creation europeenne est devenue une ville africaine. Il apparait que dans sa strategie socio-politique presente, on ne puisse definir une strategie d'urbanisation. Elle est un exemple de ce que risquent de devenir les anciennes capitales qu'un Pouvoir politique n'a pas su prendre en charge. En l'an 2000 il y aura 7,3 millions de kinois sur 58 400 hectares. La situation socio-politique ne va cesser de se degrader. (REGARDS-CNRS) |
Mots-clés géographiques : |
Kinshasa ; Zaire |
Travaux universitaires : |
Th. : Lett. : Paris 8 : 1983 |
Type de document Regards : |
Ouvrage |
Identifiant Regards : |
29908 |
Permalink : |
https://www.cist-regards.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=152442 |
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