Titre : |
Les montagnes tropicales : identités, mutations, développement |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Francois Bart, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Serge Morin, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Jean-Noël Salomon, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Dymset Umr 5064. Universite Michel de Montaigne-bordeaux 3-cnrs (Pessac), Auteur ; Cret. Universite Michel de Montaigne-bordeaux 3 (Pessac), Auteur |
Editeur : |
Pessac : Dymset |
Année de publication : |
2001 |
Autre Editeur : |
Pessac : Cret |
Collection : |
Espaces Tropicaux num. 16 |
Importance : |
p. 219-232 |
Présentation : |
bibliogr. : 41 réf., graph.:3, cartes : 2, Résumé : Français, Période étudiée : 1970-2001 |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-906621-30-5 |
Note générale : |
Table ronde ""les montagnes tropicales. Identites, mutations, developpement"". 27-28 novembre 1998. Bordeaux-pessac |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Milieu d'altitude Desert Elevage pastoral Agropastoralisme Horticulture Desertification Secheresse Ecologie humaine Economie rurale Caravane Trafic caravanier |
Résumé : |
Les montagnes sahariennes Adrar des Iforas au Mali et Aïr au Niger sont comparables par leur nature désertique. Les ressources permanentes pour les organismes vivants sont limitées, et seul l'Aïr présente un étagement altitudinal du désert à la savane sahélienne sur les hauts massifs méridionaux. Les deux montagnes sont colonisées par des Touaregs dans des organisations économiques profondément différentes. Les Kel-n-Adrar suivent une économie pastorale et la cueillette sans horticulture. Cette économie est aussi caractéristique pour la population du Tamesna et de la partie ouest de l'Aïr. Au contraire, l'économie des Kel Owey dans l'Aïr central est basée sur l'horticulture et l'élevage des chameaux et du petit bétail, ainsi que sur le commerce caravanier. Ces organisations traditionnelles se sont profondément déchirées pendant la guerre civile. Une grande partie de la population a été obligée de s'installer et de se concentrer autour des villes et des lieux de l'aide extérieure. Une partie des Kel-n-Adrar essaye de maintenir l'économie traditionnelle de pâturage avec une extension vers le sud-est. Par contre, l'économie des Kel Owey est brisée. Le commerce caravanier est empêché par l'insécurité dans le sud, par la perte du cheptel et la concurrence des poids lourds. Dans la montagne, il en résulte une surexploitation des ressources locales par l'horticulture et la cueillette des ressources primaires. Une grande partie de la population est concentrée dans la région d'Agadez. A La différence de l'Adrar des Iforas ou l'on a poursuivi une économie quasi indépendante, la population de l'Aîr se trouve captive dans un cercle de confinement où les ressources locales ne sont plus suffisantes et où l'approvisionnement en ressources extérieures est devenu impossible. L'exemple de ces deux montagnes sahariennes montre que le désert ne procure des ressources que pour une population limitée. Les économies traditionnelles ne sont plus applicables et l'organisation d'économies nouvelles et adaptées aux contraintes écologiques actuelles est devenue un devoir de l'Etat dans sa restructuration (REGARDS-CNRS-Rés. auteur). |
Mots-clés géographiques : |
Mali ; Niger ; Sahara ; Adrar des Iforas |
Population : |
Touaregs ; Kel-n-adrar ; Kel Owey |
Type de document Regards : |
Congrès |
Identifiant Regards : |
50084 |
Permalink : |
https://www.cist-regards.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=159001 |