Titre : |
Les montagnes tropicales : identités, mutations, développement |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Francois Bart, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Serge Morin, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Jean-Noël Salomon, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Dymset Umr 5064. Universite Michel de Montaigne-bordeaux 3-cnrs (Pessac), Auteur ; Cret. Universite Michel de Montaigne-bordeaux 3 (Pessac), Auteur |
Editeur : |
Pessac : Dymset |
Année de publication : |
2001 |
Autre Editeur : |
Pessac : Cret |
Collection : |
Espaces Tropicaux num. 16 |
Importance : |
p. 561-577 |
Présentation : |
bibliogr. : 37 réf., Résumé : Français, Période étudiée : 1970-1990 |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-906621-30-5 |
Note générale : |
Notes ; Table ronde ""les montagnes tropicales. Identites, mutations, developpement"". 27-28 novembre 1998. Bordeaux-pessac |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Paysannerie Zone frontaliere Milieu d'altitude Role de l'etat |
Résumé : |
Dotées d'une fertilité naturelle, entretenues par des sociétés d'agro-éleveurs dynamiques, les hautes terres d'Afrique de l'Est ont été longtemps placées au coeur de la construction des identités sociales et politiques, comme à celui de l'accumulation économique. Depuis deux décennies, la crise des modèles de développement exacerbe la compétition pour l'accès aux ressources. L'identification même de ces ressources reste incertaine et il est difficile dans ce contexte d'interpréter les stratégies d'ajustement, individuelles et collectives, - dont les mobilités - qui ont à la fois une issue précaire et un caractère très hétérogène. La ""frontière"", aussi bien géographique (fronts pionniers, villes nouvelles) que sociale (nouvelles formes d'accumulation, emplois, salariés, promotion scolaire) qui, idéologiquement et économiquement, alimentait le dynamisme social et consolidait l'identité des hautes terres reste de plus en plus introuvable. Les conséquences en sont : - la création de fronts intérieurs : les exploitations rurales sont de plus en plus morcelées ; les frontières régionales se ferment autour de particularismes ethniques exacerbés ; - une compétition pour le contrôle des espaces de plus en plus vive : conflits fonciers, clashs ethniques, violence urbaine, affrontements de clans ou de partis ; - le développement et l'accélération des migrations circulaires, temporaires, pendulaires par lesquelles l'individu - ou la collectivité - est amené à disperser sa force de travail ou son engagement social, produisant ainsi des formes de territorialités multiples et conflictuelles. L'Etat porte de plus en plus la marque de particularismes (ethniques, clientélistes), le marché s'ouvre à une compétition incertaine, la technique, dont les coûts ont ""explosé"", devient inacessible au grand nombre. L'incertitude est donc généralisée entraînant pour les paysanneries des hautes terres des dérivations identitaires qui remettent en cause le rôle historique qu'elles ont joué dans la construction de la nation, voire leur utilité dans l'élaboration de nouvelles structures aux échelles nationales et supra-nationales (REGARDS-CNRS-Rés. auteur). |
Mots-clés géographiques : |
Afrique de l’Est |
Type de document Regards : |
Congrès |
Identifiant Regards : |
50108 |
Permalink : |
https://www.cist-regards.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=159025 |
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