Titre : |
Le réseau urbain et la structuration de l'espace au Fouta Djallon (République de Guinée) |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Ibrahima Diallo, Auteur ; Université Michel de Montaigne Bordeaux 3. Ufr de Géographie-aménagement, Organisme de soutenance |
Editeur : |
Pessac : Universite Michel de Montaigne Bordeaux 3 |
Année de publication : |
2003 |
Importance : |
p. 286 + 220 |
Présentation : |
bibliogr. 20 p., ill., tabl., graph., photogr., cartes, Résumé : Français, Anglais, Période étudiée : 1950-1998 |
Note générale : |
Annexes |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Géographie Transport Urbanisme
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Mots-clés : |
Armature urbaine Ville Ville moyenne Commerce interregional Services Transport urbain Transport Relation ville campagne Geographie Organisation de l'espace Amenagement du territoire |
Résumé : |
Le Fouta Djallon, moyenne montagne de l'Afrique Occidentale est une région de fortes densités de populations héritées du Fouta théocratique (XVIIe-XIXe s.) qui a organisé le territoire et créé les misiidè, centres religieux de concentration des pouvoirs autour desquels se sont formées de fortes densités, atouts importants pour le développement urbain. Dix villes petites et moyennes, créées pour des raisons politiques et administratives, se partagent l'espace régional. Mais ce sont, pour la plupart, des petites villes. Contrairement à certaines petites villes d'Afrique au Sud du Sahara, les villes du Fouta Djallon ont amorcé leur décollage démographique au cours des années 1980, les migrants de la région se dirigeant plutôt à l'extérieur. A partir de 1984, la libéralisation des activités favorise le retour des migrants et l'éclosion d'une classe commerçante dont les principaux acteurs résident en ville. Ces commerçants investissent dans les transports, encouragent les producteurs (développement de l'agriculture péri-urbaine) et renouent les échanges avec les marchés. Ceci se solde par une croissance récente de certaines villes. Deux niveaux de structuration de l'espace se dégagent par l'ensemble des activités régionales. Sur quinze à trente kilomètres des centres secondaires importants (petites villes et sous-préfectures de grande activité) structurent et polarisent l'espace : Pita, Kundara, Timbi-Madina, Poredaka, Tiaguel Bory. Au-delà , l'espace foutanien est un grand vide en matière de polarisation. Seules Labé et Maamun, les deux villes principales dont les acteurs sont représentés et soutenus hors de la région, comblent une partie de ce vide. L'analyse systémique montre que le capital humain du Fouta Djallon peut devenir, plutôt qu'une entrave (villes-relais, campagnes bloquées, pression démographique, faiblesse des ressources, émigrations...), un véritable atout du développement (Résumé auteur). |
Mots-clés géographiques : |
GUINEE ; Fouta Djallon ; Labé ; Maamun |
Travaux universitaires : |
Th. Doct. : Géographie : Rossi, Georges (dir.) : Bordeaux 3 : 2003 |
Type de document Regards : |
Thèse |
Identifiant Regards : |
51688 |
Permalink : |
https://www.cist-regards.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=159657 |
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