Titre : |
La pêche et l'aquaculture lagunaires traditionnelles au Bénin et au Togo : Etude géographique |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Fataï Chitou, Auteur ; Jean-Pierre Corlay, Directeur de thèse ; Université de Nantes. Faculté des Lettres et Sciences Humaines. Igarun. Institut de Géographie et d’Aménagement Régional, Organisme de soutenance ; Géolittomer-nantes Letg : Littoral, Environnement, Télédétection, Géomatique, Organisme de soutenance ; Cnrs, Organisme de soutenance |
Editeur : |
Nantes : Universite de Nantes |
Année de publication : |
2001 |
Importance : |
441 p. |
Présentation : |
bibliogr. 16 p., ill., tabl., graph., photogr., cartes |
Note générale : |
Annexes |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Elevage Environnement
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Mots-clés : |
Lagune Peche cotiere Peche maritime Peche Aquaculture Production halieutique Pecheur Facteur anthropique Conflit de travail Espece demersale Commercialisation Technique de peche Gestion des ressources naturelles Secheresse Plan d'eau Cordon littoral Surexploitation Aquaculture traditionnelle |
Résumé : |
Cette étude a permis de montrer la place importante qu'occupent la pêche et l'aquaculture lagunaires traditionnelles dans la production halieutique nationale du Bénin et la faiblesse de cette activité dans le système halieutique togolais. Contrairement au Togo où l'activité se limite à la pêche maritime, au Bénin, le système halieutique est largement dominé par la pêche lagunaire continentale. Mais les lagunes sont confrontées à de graves problèmes qui accélèrent le processus de dégradation. Ces problèmes sont liés aux facteurs environnementaux (comblement progressif des plans d'eau, invasion par la jacinthe d'eau...) et anthropiques (utilisation incontrôlée des eaux et forte pression de la pêche...). La surexploitation de la ressource et la croissance du nombre de pêcheurs sont les deux principales causes des conflits observés sur ces plans d'eau. Toutefois, malgré la tendance générale à la baisse de la production des lagunes béninoises entre 1987 et 1996, celle-ci reste largement supérieure à celle des lagunes togolaises et d'une manière générale plus forte que celle des lagunes ouest africaines. En effet, les plans d'eau béninois ont la particularité d'être en communication permanente avec l'océan, ce qui permet la migration d'espèces commerciales de la mer vers la lagune. En outre, les techniques traditionnelles de pêche inventées par les Béninois sont bien adaptées et sont en bon équilibre avec la nature. En revanche, ces techniques ne sont pas tout a fait élaborées sur les lagunes togolaises. Ces dernières, qui sont classées parmi les lagunes de faible dimension (64 km2), sont également soumises à une forte pression de pêche malgré leur faible production. Elles obéissent à un régime alternatif d'ouverture et de fermeture du cordon littoral. De plus, l'isolement du lac Togo dû au phénomène de sécheresse est un facteur limitant de la production de ces plans d'eau. Enfin, les aménagements proposés et les suggestions présentées dans ce travail montreront si ces approches sont adaptées aux populations de pêcheurs béninois et togolais (Résumé auteur). |
Mots-clés géographiques : |
Benin; Togo; Togo Maritime; Mono; Atlantique Benin; Oueme |
Organismes et auteurs cités : |
Acadja |
Travaux universitaires : |
Th. Doct. : Géographie-Sciences Humaines de la Mer : Université de Nantes : 2001 |
Type de document Regards : |
Thèse |
Identifiant Regards : |
53525 |
Permalink : |
https://www.cist-regards.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=160162 |