Résumé : |
Inaction en matiere de reforme agraire (la part de l'agriculture dans le PIB a chute entre 1990 et 1985), une structure industrielle alourdie de bureaucratie inefficace, une politique protectionniste pour une industrie manufacturiere qui ne represente qu'un quart du PIB, la hausse des taux d'interet en 1990 (qui a favorise l'achat de bons du tresor plutot que l'investissement dans l'industrie)...Le bilan est severe. Sont enumeres les obstacles rencontres par C. Aquino pour mener une politique industrielle favorisant l'exportation ; il s'agit notamment d'un refus de devaluer (contrairement a la Thailande, la Malaisie, l'Indonesie) ; la facture petroliere serait trop lourde (dependance a 95%) et une devaluation (a decider contre l'avis des banquiers philippins) risquerait de provoquer instabilite politique et sociale. En fait, telle qu'elle est, l'administration philippine n'est pas prete pour l'ouverture, et donc, selon l'auteur, une veritable industrialisation ne peut encore etre mise en oeuvre. (IBISCUS-Min. AFFAIRES ETRANGERES). |