Résumé : |
Le gouvernement malien a organisé du 26 au 29 novembre dernier, à Bamako, en collaboration avec le PNUD et l'ONUDI, une table ronde sur le secteur privé, destinée à le redynamiser et à encourager les investissements étrangers. Des centaines d'opérateurs économiques, maliens et étrangers, ont pris part à ce débat, qui devait permettre un renforcement du partenariat entre l'Etat et le secteur privé. Dans son discours d'ouverture, le président Konaré a reconnu la nécessité de mettre en place un environnement favorable et sécurisant, à la disposition de l'investisseur. De son côté, son homologue burkinabè, Blaise Compaoré, a dressé les limites des sociétés étatiques. Le représentant résident du PNUD à Bamako, Tore Rose, a, quant à lui, estimé que la forte colonie de Maliens à l'étranger constituait un gisement d'expertise et de ressources financières, qu'il convenait de canaliser. Ce forum a aussi été l'occasion pour le Mali, qui a intensifié son programme de privatisation, de dresser un inventaire des filières pouvant attirer de nouveaux investisseurs : élevage, agriculture (coton, arachide...), mines (or, bauxite, diamant), télécommunications, etc... (IBISCUS-CFD) |