Résumé : |
La crise politique de 1992-1993 a eu de lourdes consequences socio-economiques au Togo. Cependant, le pays tente aujourd'hui de se remettre a niveau. Une aide financiere de la Caisse francaise de developpement et un reechelonnement de la dette publique bilaterale par le Club de Paris en fevrier 1995 doivent accompagner la relance economique. Le PIB a enregistre un leger redressement en 1994 et 1995, avec un taux respectif de croissance de 13,8 % et 8,5 %.. "Le programme d'ajustement et de relance economique (PARE) signe en 1994 par le Togo avec les institutions de Bretton Woods a pour objectif d'atteindre un taux de croissance moyen au PIB reel de 6,5 % par an et de limiter l'inflation a 4 % a partir de 1997. Une nouvelle vague de privatisation est mise en oeuvre, le programme actuel porte sur 25 entreprises. Les principaux secteurs d'activites evoluent de maniere inegale. L'agriculture contribue pour 38 % du PIB et fait vivre 80 % de la population. Elle est fortement orientee vers la production vegetale vivriere (manioc 466 800 t, igname 411 242 t). Le cheptel comprend 260 000 bovins, 2,4 milliards de petits ruminants, 248 000 porcins, 5,2 millions de volailles, 18 300 lapins, 1500 equins et 4600 anes. Les principales cultures d'exportation (coton, cafe, cacao et karite) occupent 160 000 ha. Cependant, le potentiel agricole est mal exploite et la degradation des ressources naturelles commence a pose de serieux problemes. L'activite manufacturiere est dominee par les industries agroalimentaires (45 % de la valeur ajoutee manufacturiere). Les industries textiles et cuir representent 20 % de la VAM. Un "Plan d'action pour la relance et le developpement industriel" a ete elabore pour 1997/1999 avec l'ONUDI, l'accent est mis sur la diversification des activites, des fournisseurs et des marches. Le secteur des transports est assez diversifie et represente 6 % du PIB soit 39 milliards de FCFA en 1995. La priorite essentielle aujourd'hui est de redonner au Togo son role de plaque tournante du commerce de transit et des transports regionaux. Dans l'ensemble, l'economie togolaise s'ameliore mais elle n'a pas encore rattrape le niveau de 1989.(IBISCUS-BDPA) (IBISCUS-BDPA) |