Résumé : |
Avec un revenu de 306$ US par an et par habitant, la RCA fait partie des pays les moins avances (PMA). L'economie centrafricaine est basee sur un secteur primaire (51 % du PIB) peu performant. Cependant, la croissance du PIB est positive (+7,3 % en 1994, +5 % en 1995). La devaluation du franc CFA a ete suivie d'apports financiers de la part de la communaute internationale (FMI, UE). Malgre tout, le solde de la balance commerciale s'est reduit, passant de 10,1 milliards de FCFA en 1994, a 2,6 milliards en 1995.. Les principaux secteurs productifs sont l'agriculture et l'elevage, la filiere bois, l'industrie manufacturiere et les mines. Le secteur agro-pastoral est sous-exploite, seulement 0,7 million ha par an est cultive alors que 15 millions pourraient l'etre. Idem pour les terres de paturage et de parcours. Ce secteur est en phase de restructuration : diversification de la production, promotion de nouveaux produits, organismes de producteurs. La filiere bois represente le plus fort potentiel de developpement avec comme previsions pour 1996, 20,4 milliards de FCFA de bois exportes. L'industrie manufacturiere ne represente que 7 % du PIB et, malgre la devaluation, n'a guere evolue en raison d'un faible niveau d'exportations. Un atelier s'est reuni en decembre 1995, a Bangui, afin de mettre au point de nouvelles strategies industrielles. Quant a la production miniere (en 1994, or : 138 kg, diamant : 531 992 carats), elle est surtout artisanale. La Banque mondiale finance un plan minier de modernisation. Le secteur public est en cours de privatisation (15 entreprises en 1996), les entreprises concernees sont listees. Enfin, la RCA va ameliorer son reseau des transports avec par exemple le projet quadrimaran.(IBISCUS-BDPA) (IBISCUS-BDPA) |