Résumé : |
A l'occasion de son voyage à Washington, Jacques Chirac, premier président français à se rendre au siège des institutions financières internationales, a déclaré le 18 février : " nous avons besoin d'une meilleure régulation mondiale et vous devez en être les premiers acteurs ". Comme il le fait de façon systématique depuis son élection en 1995, le chef d'Etat français a également appelé son auditoire à " la lutte contre la pauvreté et les conséquences sociales des crises ". Alors que les plans de restructuration imposés par le FMI aux pays en développement sont de plus en plus controversés, il a averti : " la mondialisation doit se faire au bénéfice de l'homme et de son épanouissement, sinon elle n'a pas de justification. Nous devons prendre garde à ce que la mondialisation ne laisse aucun pays au bord du chemin ". Dans cet esprit, il a une nouvelle fois plaidé pour le maintien de l'aide publique au développement et souhaité que le prochain sommet du G7 à Cologne, en juin, marque " de nouvelles avancées " dans la recherche d'une solution au " lancinant problème de la dette des pays les plus pauvres ". La veille de son intervention, le président français a réaffirmé, dans une tribune libre publiée par le Wall Street Journal : " nous devons transformer le comité intérimaire du FMI en un organe responsable politiquement ". (IBISCUS-AFD) |