Résumé : |
De retour en Algérie, après trois ans d'exil volontaire, Aït Ahmed, président du Front des forces socialistes (FFS) a annoncé sa candidature à l'élection présidentielle d'avril prochain. Partisan d'un changement progressif et ordonné, il souhaite ramener la paix dans son pays " en associant tous ceux qui condamnent la violence sans exclusive, pour retourner à la transition démocratique interrompue par le coup d'Etat de janvier 1992 ". Il préconise la présence d'observateurs internationaux lors du scrutin et compte sur Kofi Annan pour coordonner ce travail en liaison avec les ONG. Il lance également un appel aux partenaires de l'Algérie et, en particulier, à la France, car c'est selon lui " en partie à cause de leur laissez-faire qu'il y a eu trucage lors des scrutins précédents ". Ahmed Taleb Ibrahimi a officialisé sa candidature le 3 février. Fils d'un prestigieux dignitaire religieux, Cheik Ibrahimi, très attaché à un islam rénové et " moderne ", compte sur le vote des islamistes qui ne pourra, comme lors de la présidentielle de 1995, se reporter sur Mahfoud Nahnah, en principe inéligible depuis la nouvelle constitution de 1996. Quant à Saïd Sadi, le président du RCD, il juge l'élection truquée d'avance et a annoncé qu'il la boycottera. (IBISCUS-AFD) |