Résumé : |
L'auteur dresse un bilan alarmant de la situation du monde arabe et propose des actions concretes a mener qui pourraient inflechir les tendances actuelles.. La Ligue Arabe compte 22 Etats membres dont les ressources humaines en 84 etaient estimees a 175 millions d'habitants et devraient atteindre 300 millions d'apres le BIT vers l'an 2000. Ces populations aujourd'hui en majorite rurales, seront concentrees dans les villes et se caracteriseront par une pyramide d'age avantageant la jeunesse. La population active actuelle est par ailleurs estimee a 50 millions (dont 50 % dans l'agriculture) et devrait avoisiner les 85 millions en l'an 2000. Dans l'ensemble des pays arabes, l'education entre dans 5 et 10 % du PNB. Le nombre des eleves inscrits dans les ecoles primaires (25 millions en 84, 44,5 millions en 2000) secondaires (10 millions en 84, 23 millions en l'an 2000), universitaires (1,8 million en 84, 4,25 millions en l'an 2000 revele l'ampleur de la responsabilite qui incombe aux gouvernements arabes. Sur le plan economique, le PNB qui est passe de 139 milliards de dollars en 75 a 450 en 83 reste encore faible et pour les pays non petroliers, l'endettement a pris des proportions inquietantes (51.884 milliards en 81). Les productions agricole-elevage n'etant pas suffisantes, les pays arabes importent de facon massive des produits agricoles (19,6 milliards de dollars en 80 et estimation a 25 milliards en 84). L'industrie apporte cependant des perspectives moins alarmantes grace au petrole (22 % en 84 de la production mondiale), au gaz et au phosphate (respectivement 14 % et 51 % des reserves mondiales). Le transfert technologique apparait comme un element important de la lutte contre le sous-developpement et le monde arabe pourrait importer vers l'an 2000 pres de 1.000 milliards d'equipements industriels. Pour accroitre les ressources economiques, les objectifs des gouvernements arabes a l'echeance 2000 devraient viser a augmenter le budget affecte a la Recherche Developpement (RD), developper la RD dans les universites, endiguer l'exode des cerveaux et fixer les priorites de recherche. (IBISCUS-CFD) |