Résumé : |
L'auteur rappelle l'importance de ces filieres pour la Cote d'Ivoire (1er producteur mondial de cacao, 4e de cafe) qui representent encore, en 1990, 48% de la valeur totale des exportations. En 1985, l'agriculture ivoirienne (70% de la population) etait prospere. L'effondrement des cours (les prix ont ete divises par 6 en 7 ans), aggrave par la faillite fin 89 de la BNDA (Banque nationale pour le developpement agricole) et le fait que les cultures vivrieres ont ete negligees (pauvrete et sous-alimentation) obligent a penser "restructuration". D'abord celle de la Caistab (Caisse de stabilisation) qui avait preleve des impots sur les planteurs mais dont on a trouve les caisses vides, puis celle du circuit intermediaire. C'est ainsi qu'on relance les Groupements a vocation cooperative (GVC) pour aider les 560000 exploitations familiales (environ 2 ha) a ameliorer et commercialiser leur production. 3600 groupements sont aujourd'hui constitues et forment 20 unions regionales. Des societes privees (dont la CIFCA, societe francaise) prennent le relais pour traiter avec les negociants internationaux. Prise de conscience et reprise en main de la situation sont recents. (IBISCUS). |