Titre : |
Paysanneries du cafe des hautes terres tropicales : Afrique et Amerique Latine. In Structure et genese de la cafeiculture au Guatemala : la culture du cafe : une culture de classe ? |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jean Christian Tulet, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Bernard Charlery, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Francois Bart, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Jean Pilleboue, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Bernard Kayser, Préfacier, etc. ; Charles Edouard De Suremain, Auteur |
Editeur : |
Paris : Karthala |
Année de publication : |
1994 |
Collection : |
Hommes et societes |
Importance : |
p. 329-343 |
Présentation : |
ill. : 2, bibliogr. : 13 réf., tabl. : 4, Période étudiée : 1871-1992 |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-86537-502-8 |
Note générale : |
Notes |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Agriculture Economie
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Mots-clés : |
Cafeiculture Economie nationale Exportation Plantation Economie capitaliste Investissement etranger direct Investissement prive Structure sociale Reforme agraire Histoire |
Résumé : |
La cafeiculture conditionne profondement l'histoire politique, sociale et economique du Guatemala depuis la fin du 19eme siecle. Elle se pratique dans les grandes plantations et la commercialisation se trouve aux mains des etrangers. L'agriculture et l'elevage representent 65 % des exportations, le cafe occupe pour 63 % de cette valeur (annees 80) ; une dizaine de varietes est produite. Dans les exploitations modernes, les plants sont renouveles tous les 10-15 ans de maniere homogene. La culture du cafe est souvent pratiquee en monoculture ; la tenure fonciere est principalement un systeme de "fincas" (plantations pluri-familiales moyennes) de 100 a 400 ha.. La periode d'implantation de la cafeiculture (1835-1940) avec le travail obligatoire, la 1ere guerre mondiale avec l'expropriation des grands planteurs allemands, la dictature de 1931-1944 avec la main-d'oeuvre indienne sans terre, ont contribue, malgre la crise de 1929, a faire de la cafeiculture l'activite qui conditionne les rapports sociaux interieurs et les relations exterieures. De 1944 a 1954, la reforme agraire tend a creer des exploitations capitalistes modernes, mais la production stagne. Puis un retour en arriere de la situation fonciere est tempere par l'emergence de reactions chez les petits proprietaires et des ouvriers agricoles des grandes plantations, soutenus par une guerilla rurale, et qui se constituent en groupes de pression. Le secteur cafe est gere au niveau gouvernemental par le Bureau Central du Cafe (1928), l'Association Nationale du Cafe (1960) se preoccupe surtout des marches, mais le gouvernement a peu d'influence sur la production, la transformation et la commercialisation du cafe. La cafeiculture reste donc aux mains des moyens et grands planteurs, les petits (principalement des Indiens) n'ont pas de soutien et de moyens de se lancer dans la culture d'exportation (REGARDS-CNRS-DF). |
Mots-clés géographiques : |
Guatemala |
Type de document Regards : |
Ouvrage |
Identifiant Regards : |
10114 |
Permalink : |
https://www.cist-regards.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=148438 |
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