Résumé : |
Resultat d'une enquete de journaliste, cette etude repercute l'opinion de hauts dignitaires de l'Etat mais egalement de paysans ou d'eleveurs. Constructive mais non complaisante, son objectif est de faire oeuvre positive en mettant en avant les propositions avancees par les autorites qui veulent aller a l'encontre de la mauvaise situation economique dans laquelle se trouve aujourd'hui le pays. En effet, la chute du cours des matieres premieres (coton, banane, cacao, cafe, sucre, caoutchouc) a entraine une baisse des revenus et fait craindre un ralentissement de la fertilisation et de la protection des cultures ; l'autosuffisance alimentaire n'est pas acquise et la foret, en veritable danger, risque de disparaitre d'ici 150 ans.. "Veritable moteur de l'economie du pays, l'agriculture camerounaise est en pleine mutation. Malgre des ressources vivrieres, une proportion non negligeable souffre de malnutrition, raison pour laquelle la politique agricole met en oeuvre un certain nombre de mesures pour ameliorer cette situation : intensifier la petite agriculture, developper le commerce interregional et proteger ainsi le secteur des importations a prix de dumping. Le probleme majeur reste le manque de competitivite du riz sur le marche mondial et les consequences eventuelles de la chute des prix sur la fertilisation et la protection des cultures. L'Etat et les bailleurs de fonds ont particulierement reflechi sur les filieres dont l'importance economique est considerable. Des mesures radicales ont ete prises pour redresser celles du cacao et du cafe dans un contexte de contraintes. Quant au coton, victime de son abondance, il subit des pertes evaluees a 60 milliards de FCFA. La banane, apres un effondrement, renait de ses cendres et constitue un nouvel espoir ; le sucre est en quete de rehabilitation ; le caoutchouc equilibre ses comptes et le the ne sera sauve que par la privatisation. Enfin, le developpement de la filiere huiles et corps gras est prometteur. Le secteur de l'elevage (16 % de la production du monde rural) offre des possibilites de croissance immediate. La peche a de nombreux atouts mais est a revaloriser car les resultats sont inferieurs aux espoirs. La foret, convoitise de beaucoup, risque de disparaitre d'ici 150 ans si aucune mesure n'est prise d'ici la. (IBISCUS-BDPA SCETAGRI) |